venerdì 18 luglio 2008

Histoire de la psychologie analytique

Génèse de la psychologie analytique

L'histoire de la psychologie analytique s'origine dans celle de la psychanalyse.
C. G. Jung rencontre Sigmund Freud en 1907 et s'intéresse de près à la psychanalyse. Freud considère Jung comme son dauphin et ce dernier devient en 1910 le premier président de l'International Psychoanalytical Association. Cependant, depuis leur première rencontre, Jung n'a jamais pu accepter le pansexualisme freudien qui était, à l'époque, très concret.

Le rêve d'un homme

L'ensemble des détails des rêves décrits dans ces lignes et des enjeux analytiques peuvent être découvert dans l'ouvrage collectif " Les grands mystères, Mystères de la personnalité, Freud et jung : deux voies différentes, p.146 à P.163, Le livre de paris 1979.

L'interprétation "douloureuse"


Un jour, un homme fit le rêve suivant. Il se rêva être dans une maison. Il était seul et à l'étage. Curieusement cette maison lui était inconnue et s'était la sienne. A cet étage de la maison, il vit de beaux et vieux meubles mais aussi des tableaux au mur et trouva ça beau. Il poursuivi alors son exploration, il descendit alors l'escalier. Il découvrit un rez de chaussée, le mobilier était de style médiéval ( ...) plus bas encore il découvrit une cave , le style architectural lui était roman , il découvrit alors une dalle qui pouvait se soulever et descendit encore. Il découvrit alors de la poussière et des poteries. Il fit aussi la découverte de deux crânes ... et il se réveilla.

Cet homme relata son rêve a un spécialiste de la question des rêve qui évidemment le questionna sur les crânes en lui demandant qui cela pouvaient être pour lui ? Notre rêveur compris que notre spécialiste voulait lui suggérer son désir de mort pour quelqu'un ... alors celui-ci déclara qu'il s'agissait effectivement de deux personnes qu'il connaissait sa femme et sa belle sœurs. Ce qui donna satisfaction au spécialiste.

Ce rêve n'aurait rien été de plus qu'un rêve de plus dans l'histoire humaine si ce n'est que notre rêveur était Jung et notre spécialiste Freud. Jung n'était pas a cette époque encore prêt a tenir la controverse avec son aîné sur ses conceptions des rêves en particuliers ici le concept d'inconscient collectif.

A peu près à la même période Jung fit un seconde rêve. Il se trouvait à un poste frontière entre l'Autriche et la suisse, situé dans un région montagneuse. là se tenait un douanier en vieil uniforme impériale il avait l'air "maussade". Un homme indiqua à Jung que ce vieil homme n'était en fait pas là mais était en fait un fantôme , un être qui par son destin particuliers ne pourrait pas vraiment mourir comme les autres hommes et qu'il resterait hanter la terre.

Jung pensa alors que le terme "frontière" suggérait la limite entre conscient et inconscient et le mot douane suggérait censure . Sa désillusion de Freud et d'une partie des théories freudiennes étaient ,selon lui, symboliquement exprimé.

C'est ainsi que naquit une démarche particulière , celle de la psychologie analytique.

Témoignage de Carl Gustav Jung


Carl Gustav Jung raconte ce premier rêve fondateur dans le détail. Il est d'usage de nommer ce rêve : "le rêve des deux crâne de Jung".

"Je me trouvais dans une maison à deux étages , inconnue de moi. c'était "ma" maison. J'étais à l'étage supérieur. Une sorte de salle de séjour avec de beaux meubles de style rococo s'y trouvait. Aux murs, de précieux tableaux étaient suspendus; j'étais surpris que ce dût être ma maison et je pensais : "pas mal!" Tout à coup me vint l'idée que je ne savais pas encore quel aspect avait l'étage inférieur. Je descendis l'escalier et arrivai au rez de chaussée. Là tout était plus ancien: cette partie datait de XVe ou du XVIe siècle; l'installation était moyenâgeuse et les carrelages de tuile rouge; tout était dans la pénombre ; j'allais d'une pièce dans une autre, me disant : je dois maintenant explorer la maison entière! J'arrivai à une lourde porte , je l'ouvris ; Derrière je découvris un escalier de pierre conduisant à la cave. Je le descendis et arrivai dans une pièce très ancienne magnifiquement voûtée. En examinant les murs je découvris qu'entre les pierres ordinaires du mur étaient des couches de briques, le mortier en contenant des débris . Je reconnus à cela que les murs dataient de l'époque romaine. Mon intérêt avait grandi au maximum. J'examinai aussi le sol recouvert de dalles . Dans l'une d'elle je découvris un anneau. Je le tirai: la dalle se souleva, là encore se trouvait un escalier fait d'étroites marches de pierres, qui conduisait dans la profondeur. Je le descendis et parvins dans une grotte rocheuse, basse. D'ans l'épaisse poussière qui recouvrait le sol étaient des ossements ;des débris de vases, sortes de vestiges d'une civilisation primitive. Je découvris deux crânes humains , probablement très vieux , à moitié désagrégés. - Puis je me réveillai"

La rupture épistémologique


En 1911 apparaissent des divergences inconciliables de vues entre Freud et Jung. Celui-ci publie le premier volume de Symboles et métamorphoses de la libido, auquel Freud répond en publiant Totem et tabou en 1912, ouvrant à la psychanalyse la voie de l'étude des religions. La revue Imago paraît. Cette même année Jung publie le second volume de ses métamorphoses où il sait que son approche du sacrifice ne pourra pas être admise par Freud.

Mais c'est sur la question de l'inceste que le différend théorique entre les deux hommes fut insoluble. Pour Freud il s'agissait avant tout du désir sexuel d'un enfant pour le parent du sexe opposé, alors que pour Jung il s'agissait d'un désir de retour à la mère, afin d'y mourir et d'y renaître.

« [La vie est] une lutte continuelle avec la disparition, délivrance violente et momentanée de la nuit continuellement aux aguets. Cette mort n’est point un ennemi extérieur, mais une aspiration personnelle intérieure vers le silence et le calme profond d’un non-être connu, sommeil clairvoyant dans la mer du devenir et du disparaître. » (C.G. Jung, Métamorphoses de l’âme et ses symboles (La première édition de 1912 portait le titre Métamorphoses et symboles de la libido - 3° édition revue et remaniée par l’auteur, 1952) Genève, Georg, 1987, p.591-592).

Il se sépara définitivement de Freud en 1913 et poursuivit ses recherches. Il nomma le fruit de son travail, afin de le différencier de celui de Freud, psychologie analytique. De son côté Freud définira la pulsion de mort en 1920, selon des termes quasi-identiques à ceux de Jung en 1912, et les freudiens, à sa suite, parleront d'inceste primordial pour évoquer ce désir de retour à la mère.

Jung a connu pendant longtemps, une mise a l'écart, par certains tenant du Freudisme. Cette époque, lui a été très douloureuse. Sa démarche à partir de ses divers rêves, vis à vis de Freud et du Freudisme et son étayage réflexif, ont conduit à la construction de sa théorie. Mais aussi à sa re-construction personnelle a travers cet investissement de travail a comprendre la vie intérieure des êtres.

Le contexte personnel particuliers de Jung a donc une influence importante sur la théorie. La prise en compte des aspects du psychisme, la mise en mot et la production d' un étayage théorique mettant en sens la réalité intérieure de l'être dans la psychologie jungienne est basée aussi sur l'expérience personnelle de Jung. Jung a évidemment mis en débat ces découvertes et il a bien souvent préféré, ne pas affirmé, ne pas produire d'écrit sur certaine de ces découvertes qui n'avaient pas connu de débat auprès de ses "pairs".

Le résultat de son œuvre, nous donne a voire et à lire, une immense production d'écrit mais aussi de création de concept dans des domaines qui dépassent largement aujourd'hui la "simple" psychologie analytique.

La psychologie analytique aujourd'hui


Depuis la fin du XXe siècle, la psychologie analytique est devenue un corpus théorique utilisé par de nombreux psychothérapeutes et psychanalystes dans le monde. Il est aussi devenu usuel de différencier ce corpus théorique des formes de pratiques qui s'y réfèrent, depuis la pratique de la psychanalyse selon le dispositif inventé par Freud, jusqu'à des pratiques psychothérapeutiques diverses et variées.

C'est l'International Association for Analytical Psychology (IAAP), qui regroupe l'ensemble des sociétés d'analystes jungiens de par le monde, a été créée par Jung et garantit que ses sociétés constituantes répondent à des critères de formation et d'éthique.

La Société française de psychologie analytique (SFPA) est, en France, la société qui forme et regroupe les analystes jungiens. Elle est la seule société française à être membre de l'IAAP. Les autres sociétés francophones membres de l'IAAP sont, en Belgique, la Société belge de psychologie analytique et l'École belge de psychanalyse jungienne (bilingue). En Suisse et au Canada il n'existe pas de société spécifiquement francophone.


La psychologie analytique en Italie


Parmi les plus célèbres italien psychanalystes qui ont fait l'histoire de la psychologie analytique en Italie, sans aucun doute, on peut citer:

  • Ernst Bernhard: médecin-pédiatre, après avoir été un élève de Freud bientôt il partage la pensée psychanalytique de Jung. D'origine juive a été forcé de fuir de l'Allemagne. Ironie du sort, il a été refusé l'asile politique en Grande-Bretagne. Certains ont dit que son destin était écrit dans les étoiles: en fait il a été acceptée par l' Italie fasciste. Les psychanalystes freudienne italienne, eux-mêmes, ont contribué à lui intégrer dans sa nouvelle patrie.Cependant en 1938 l'Italie a également voté la "lois raciales" et le docteur Ernst Bernhard a été interné dans un lager en Calabre dans le sud de l'Italie. En fin réussi à s'enfuir. De retour à Rome vivaient cachés immured vie dans une chambre jusqu'à la fin de la guerre. Il a ensuite exercé la profession de psychanalyste à Rome de 1936 à 1966. Pour cette raison, même s'il est né à Berlin en Allemagne est considéré comme le premier psychanalyste italien de l'école de Jung. Le célèbre réalisateur italien Federico Fellini dans une période de grave crise de créativité a trouvé en lui un ami et un conseiller psychanalyste. Le docteur Ernst Bernhard a préféré appeler la "psychologie analytique" avec le nom de "psychologie individuative" et estime que, parmi les exigences conservatives de la société et les exigences individuatives et revolutionnaires des patients, le psychanalyste sérieux et courageux doit être du côté des besoins individuatives du patient meme si le patient parfois est seulement capable de rebellion inutile et stérile.
  • Mario Trevi
  • Aldo Carotenuto
  • Silvia Montefoschi: Né à Rome en 1926 après avoir obtenu son diplôme en médecine et en biologie son intérêt se tourne vers la psychanalyse. Élève de Ernst Bernhard bientôt a dirigé sa réflexion sur les questions de l'intersubjectivité dans un projet unifié de lecture de l'histoire de la psychanalyse de Freud à Jung, à ce jour, en appliquant le "principe d'individuation" à la psychanalyse même et à son histoire.

Lien

Lien externe

  • IAAP Site de l'association international de psychologie analytique.


L'article suivant est tiré en partie sur la voix Histoire de la psychologie analytique librement modifiables de Encyclopédie libre du monde Wikipedia à laquelle j'ai moi-même collaboré à faire, puis remanié et intégré de nouveaux documents et d'autres réflexions.

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